" , se Saisir de la trace, dans les reflets giboyeux
de l'épars
[/i]
à l'encre des noces souveraines
où lait et corbeau s'épousèrent
glaise à ce qui n'oublie pas
que des corps furent écorce, sève
dans la mie blanche d'un tranchant de lune
désir sans être le Tout,
Hêtre dans l'être
jusqu'à l'écume des feuillaisons sonores
Serres dans les hauts cris du cercle
à ce qui fauconne, à sourdre,
tournoyant d'eux-même
jusqu'au moyeux d'un voir
,le muet tisse la parole exacte, "
j'ajoute avec humilité,
( "Ecrire sans les mots comme si je naissais. " Jacques Dupin )
,creuser,"épeler la pelle "sans l'heurre"
détourner,
retourner,
détourer les mots,
amplifier leurs sens multiple
en tant que "corps-en-liberté"
,sons et formes aux novations infinies,
accepter la rature, la griffure, l'hésitation à naître,
enclosé dans son nu imparfait,
provoquer
les parfums de la couleur-mot ,
Suggérer ............................... sans endiguer l'image,
donner à entendre le voir,
provoquer
le sens et son indécence.
Sourires , l'essentiel n'est pas dit , je dirais qu'il est " à semer !!! "
dans cette attente,
J'aimerais que ce premier pas dans ce lieu encore blanc Exprime, ce qui est sans porte,
partage,
qu'il soit novateur sans aseptiser, espace de respiration sans ego ,
un espace critique respectueux de la différence ,
creuset d'une eau transparente.