, le matin frileux ,
le corps ainsi racine se replie
hellébore dans les caresses douves
dans le lointain du paysage,
l'aboyeuse comme un cimetière de mots
livré aux brames des bruyères, tisse son croissant d'or
mutez un coq en âne officiel ,
le proverbe y trouvera son clocher
poids et plumes se partage le plomb de l'écume,
le vent forge la braise dispersée
vos textes sont des statues de gare immobile
une valise à côté , regarde, Quoi
des chiens renifleurs cherchent la fleur explosive ,
la marque de lessive
le nombre de voyageur , l'importance du troupeau,
le nombre de soldat tué dans l'honneur,
mais rien d'autre que les dragées d'une communiante
dans un sac abandonné
je me rebelle , oui et je dis je ,
, textes déposés , marque déposés , imposés , oblitérés ,
étranger au sens du dire ,
l'égovélocipède à de beaux draps à laver
pour effeuiller les coquelicots noirs de nos amours interdit,
debout, les alphabets de mes cécités
je regarde mes blancs avec le touché d'un corbeau
jeux optique d'un poulailler sans renard ,
ni noce belette ,
j'habite l'œuf de son offrande
j'ai l'impression qu'il est nuit , trop,
avez vous l'heure s'il vous plait?
qu'il est nuit sans bord ni berge que la noce est de papier brulé ,
froisse le sans yeux ,
marche sans pas , mendie le devenir ,
pourtant il se nourrit de glycine,
apprend à se taire ,
sagesse
il se lièvre de ce temps écrit sans lui ,
il crache aussi
mains armés de ses souvenirs ,
une abeille essaye de traverser
la transparence d'une vitre morte
ma vie est un grand trou
mes os sont des nageoires
sur une grande dalle blanches ,
gravé ces mots invisible des morts,
ci-gît
" ce qui n'est pas encore né "