Le temps qui passe.

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Le temps qui passe.

Message par Traces collectives » 24 Février 2013, 20:37

Coups de cœur :Atelier d’écriture à l’INSA de Rennes:" Le Temps d'Un Insa. Traces collectives."
Un lien pour ces textes écrits imprimés ce 22 février 2012 à l'INSA de Rennes existera bientôt sur le site "A la littérature".

Nous sommes un groupe d’étudiants de deuxième année à l’INSA de Rennes. Dans le cadre des cours de culture et communication, nous avons été amenés à écrire des textes et poèmes sur « Le Temps qui passe ». Au cours des diverses séances, nous avons essayé de composer des écritures en jouant avec la langue, la forme et la ponctuation, seul ou à deux. Nous avions le choix de nous imposer des contraintes, telles que la versification, les rimes et les figures de style pour donner des musicalités particulières aux textes.
Sous la direction de Françoise Sérandour ("Les écritures de l'Imaginaire. Traces collectives")
.


Le Temps
Tour à tour ces instants,
Ephémères ou éternels,
Moments doux ou amers,
Perpétuels mouvements,
S'envolent librement.
Agathe et Thomas


L’Intensité du Réveil
Te souviens-tu de l’intensité des lumières au réveil ?
La légèreté du silence nos yeux à peine éclos ?
Le désir de poursuivre son repos ?

Moi, je me souviens de l’intensité du rêve, et de sa disparition.
Le bonheur fugitif de chaleur que rien ne peut effacer.
Elodie
Traces collectives
 
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Re: Le temps qui passe dans "Voyages d'Ici et d'ailleurs".

Message par Traces collectives » 24 Février 2013, 23:58

L’Oiseau

Voici l’histoire de l’Oiseau,
Né au Bénin.

Tout de bois, depuis son Afrique bleue,
il a vécu un long voyage.
Assoupi dans la paille et le noir d’une cave
il s’est réfugié en ma maison
en mon salon d’hiver,
par amitié ou pitié de ma détresse, je ne le sais.
Un serpent s’enroule autour de son corps,
disparaît dans son bec ouvert.
Désir ou Orgueil comme on parle là-bas?
Une lampe prête à faire jaillir la flamme est posée sur sa tête.

- Sais-tu si elle serait une lumière
ou bien la conscience de notre liberté?
dit le Lotus bleu.
- Ce qui fait le plus souffrir, c’est de ne plus jamais voir le bleu !
soupira l’Oiseau.
- Le Ciel bleu ?
- Oui, le bleu du ciel, le bleu du fleuve parfois mauve ou violet, parfois vert.
Ô l’infinie douceur de l’Afrique !

Françoise Sérandour, Rennes, 5 décembre 2012
Traces collectives
 
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